La Conscience des Cellules
por Bruce Lipton
Le principe de «la conscience cellulaire»
Em 1977, alors qu'il était chercheur en génétique, Bruce Lipton publicou um documento intitulé «La conscience des cellules». Dans cet article, il décrit en détail le comportement des cellules dans leur Environment. Au cours d'expériences menées en laboratoire, Bruce Lipton découvrait que l'idée largement répandue selon laquelle les fonctions biologiques sont régies par les gènes était non seulement erronée mais complètement fausse. Ses experiencias lui ont permis de comprendre les mécanismes gouvernant les cellules et leurs réactions aux estímulos extérieurs.
Croyances généralement admises et fausses hipotéses
Depuis qu'on a réussi à déchiffrer le code génétique, au début des années 1950, les biologistes ont privilegégié le concept de «déterminisme génétique», l'une des fausses hipotéses les mieux ancrées et selon laquelle les gènes gouveraient les gènes gouveraient les gènes gouveraient. Dans les faits, quasiment tous les gènes sont contenus dans le plus grand organelle qu'est le noyau (ou nucléus). On considère généralement le noyau comme le «center de commande» d'une cellule. Le noyau serait donc l'équivalent du «cerveau» cellulaire. Ainsi, le déterminisme génétique laisse entendre que la vie et le destino de tout organisme sont inscrits dans son code génétique, et sont donc «prédéterminés».
La notion de predisposition génétique d'un organisme fait consensus en biologie classique et sert de référence dans toute question de santé et de maladie. Selon cette logique, la sensibilité à certas doenças ou l'expression de certos comportamentos irrationnels sont généralement liées à l'hérédité et sont même parfois associées à des mutations espontanées. Dans le même ordre d'idées, la conscience et l'esprit humains sont perçus par la majorité des scientifiques comme étant «encodés» dans les molécules du système nervux, d'où la notion de «fantôme dans la machine», comme si la conscience du conducteur émanait du moteur de la voiture.
Fausse interprétation du rôle des gènes et de l'ADN
La primauté de l'ADN comme élément gouvernant l'évolution et le comportement biologiques repousa sur une hipótese sans fondement. Dans un article originalement publicié en 1990 dans la revue BioEssays (1990, 12 (9): 441-446), HF Nijhout décrit comment les concepts of «contrôle» et de «program» génétiques ont été initialement imaginés comme des métaphoresant visant à définir des pistes de recherche en génétique. Esta hipótese convaincante s'est largement répandue au cours des 50 dernières années, si bien que la «métaphore du modèle» a abouti en «mécanisme avéré» et ce, malgré l'absence d'éléments de preuve. Puisque cette hipotese accorde au program génétique un rôle de premier plan dans la hiérarchie biologique, les gènes ont ainsi aquis le statut d'agent causal, gouvernant les manifestations et le comportement biologiques (les gènes seraient responsables du cancer, de l'alcoolisme, voire des comportements criminels).
Quoique le corps humain soit constitué de plus de cinquante bilhões (ou 50 000 bilhões) de células, todas as funções fisiológicas existentes déjà au niveau d'une celule nucléée simples (ou cellule eucaryote). Tout organisme unicellulaire, tel un amibe ou une paramécie, possède l'équivalent cytologique des systèmes digestif, excrétoire, respiratoire, musculo-squelettique, immunitaire, reproductif et cardiovasculaire, entre autres. Chez l'humain, ces fonctions sont associées à l'activité d'organes pluricellulaires spécifiques, alors que dans la cellule, elles não realiza par des sous-systèmes appelés organelles.
Au niveau cellulaire, les fonctions des systèmes physiologiques sont réglées de façon précise. La présence d'un répertoire de comportements cellulaires prévisibles implique l'existence d'un «système Nervoux» dans la cellule. Ce système nervux lui permet de réagir aux estímulos de l'environnement avec les comportements appropriés. L'organelle responsable de coordonner et d'ajuster les réactions d'une cellule à son environment environment intérieur et extérieur représenterait l'équivalent cytoplasmique du «cerveau».
A realidade e as experiências em laboratório
L'hypothèse selon laquelle le noyau et les gènes d'une cellule filho constituinte «cerveau» ne tient pas la route. Chez un animal dont on retirerait le cerveau, la perturbation de l'intégration physiologique entraînerait immédiatement la mort. De même, si le noyau constituait le véritable cerveau cellulaire, son excision provoquerait l'arrêt des fonctions de la cellule et sa mort instantanée. Ou les cellules énuclées en laboratoire peuvent survivre sans leurs gènes pendant deux mois or plus et sont même capables de réagir correctement aux estímulos de leurs milieux interne et externe (Lipton et al., Differentiation, 1991, 46: 117-133). Ici donc, en toute logique, le noyau ne peut être considéré comme le cerveau de la cellule! En menant des études sur des cellules humaines clonées, Bruce Lipton a pu constater que c'est l'enveloppe de la cellule (ou plasmalemme), plus communément appelée membrana cellulaire, qui lui servait en fait de «cerveau».
La membrana cellulaire, premier organelle biologique apparu dans l'évolution, est en réalité le seul organelle biologique commun à tous les organismes vivants. La membrana cellulaire compartimente le cytoplasme, l'isolant de l'influence du milieu externe. Par son effet de barrière, la membrana peut maintenir un «contrôle» rigoureux sur l'environnement cytoplasmique et permet to the cellule de vaquer à ses réactions biologiques. Ou, a membrana celulaire est si mince qu'on ne peut l'observer qu'à l'aide d'un microscope electronique. C'est pourquoi son existência et la compréhension de sa structure ne furent clairement établies qu'aux environs de 1950.
La membrana celulaire (plasmalemme)
Pendant la plupart des 50 années précédentes, on avait perçu la membrana comme une peau simples semipermeável et «passive», une sorte de pellicule moulante poreuse qui ne servait qu'à contenir le cytoplasme. Sous le microscope electronique, la membrana cellulaire ressemble à une «peau» (<10 nanomètres) constituée de trois sofás (noir, blanc, noir) enveloppant la cellule. La simplicité fondamentale de la structure of cette membrana, qui d'ailleurs est identique chez tous les organismes biologiques, a longtemps trompé les biologistes.
L'apparence multicouche de la membrana reflète l'organisation des phospholipides qui la composent. Ces moléculas en forme de sucettes são constituées de deux parties, une partie phosphate, globulaire et polaire, soit la tête (figura A), et deux parties lipídios, allongées et non polaires, soit les jambes (figura B). Lorsqu'ils não agitou em uma solução, os fosfolipídeos se estabilizaram em uma dupla couche cristalina (figura C).
Les bâtons lipides qui constituent le corpo de la membrana forment en fait une barrière hydrophobe (figura D) séparant le cytoplasme de son milieu externe instable. Si le cytoplasme mantient son intégrité grâce à la barrière passive that forment les lipides, les processus biologiques requièrent pour leur part un continuel échange de metabolites et d'informationent le cytoplasme et son milieu Environment. C'est pourquoi les activités physiologiques du plasmalemme sont coordonnées par lesprotéines de la membrana.
Chacune des quelque 100 000 protéines différentes du corps humain est constituée d'une chaîne linéaire d'acides aminés. Cette «chaîne» é montada à partir de uma combinação de vingt différents acides aminés Chaque protéine possède une structure et une fonction qui lui sont propres et qui sont définies par la séquence des acides aminés composant sa chaîne. La chaîne d'acides aminés ressemble a un collier de perles qui se replie sur lui-même en globo tridimensionnel de forme unico. La morphologie finale de cette protéine reflète l'équilibre des charge électriques réparties parmi ses acides aminés.
La morfologie tridimensionnelle d'une protéine donne à sa surface une texture de sillons et de crêtes de formes particulières. Les moléculas e lesões de formas e cargas elétricas complementares à superfície s'y accrocheront et y seront parfaitement verrouillés. Cette liaison modifiera la distribution des charge électriques de la protéine. En réponse à ce changement, la chaîne d'acides aminés de la protéine se dépliera spontanément pour rééquilibrer la distribuição de ses charge électriques, ce qui fera changer la forme de la protéine. Le passage d'une forme à l'autre insuffle à la protéine un mouvement qui lui permet d'accomplir ses fonctions physiologiques.Le travail ainsi généré par le mouvement de la protegéine est donc nécessaire à «vie».
Des vingt acides aminés constituant la chaîne de la protéine, certos sont non polarisés (hydrophobes, huileux) et d'autres sont polarisés (hydrophiles, aqueux). La partie hydrophobe des protéines recherche la estabilité en s'insérant dans le center lipide of la membr. La partie polarisée, pour sa part, s'étend sur les surface aqueuses de la membrana. Les protéines enchâssées dans la membrana sont appelées protéines membranaires intrinsèques (PMI).
Les PMI peuvent se subdiviser en deux classes selon leur fonction: les protéines réceptrices et les protéines effectrices. Les PMI réceptrices sont des dispositifs d'entréequi répondent aux signaux du milieu Environment. Les PMI effectrices sont des dispositifs de sortie qui activent les procédés internes de la cellule. De plus, il ya dans le citoplasma, sous la membrana, une famille de protéines processeurs qui servent de médiateurs entre le travail des protéines réceptrices et celui des protéines effectrices.
Les protéines réceptrices agissent comme des «antennes» syntonisées pour lire les signaux de l'environnement. Certains d'entre elles sont tournées vers l'intérieur de la membrana pour vigililler et transmettre les conditions du cytoplasme. D'autres s'étendent vers l'extérieur de la surface pour vigililler et transmettre les conditions du milieu externe.
Selon la science biomédicale classique, «l'information» peut uniquement être transportée par la substância des molécules (Science 1999, 284: 79-109). Ainsi, les protéines réceptrices ne reconnaîtraient que les «signaux» qui sont physiquement complémentaires à leur surface. Cette croyance matérialiste persiste, même s'il a été amplement démontré que les protéines réceptrices peuvent capter les vibrations de différentes fréquences. En effet, par un procédé de couplage électro-adaptatif (eletro-conformational coupling), la vibration d'un champ énergétique en résonance avec une protéine peut en changer l'équilibre des charges electriques (Tsong, Trends in Biochemical Sciences 1989, 14: 89-92). En fonction des harmoniques émises par un champ énergétique, les protéines réceptrices changeront de conformation. Ainsi, les protéines réceptrices de la membrana répondent à la fois aux signaux électriques et mécaniques du milieuironmentnant.
Lorsqu'une protéine réceptrice reçoit un signal, elle adota uma conformação ativa qui informe a cellule de la présence d'un signal. Ce changement de conformation corresponde à une «prêmio de consciência» au niveau cellulaire. Dans sa conformation «active», une protéine réceptrice qui reçoit un signal peut se lier à une protéine effectrice douée d'une fonction spécifique ou à une protéine processeur. Lorsque le signal cesse, la protéine réceptrice revient à sa conformation «inactive» Initle et se détache des autres protéines.
La famille des protéines effectrices, qui agissent comme des dispositifs «de sortie», se divise en trois catégories: la protéine transporteur, l'enzyme et la protéine du cytosquelette.
Les protéines transporturs, qui comprennent une grande famille de protéines canaux, servent à transportador les moléculas et l'information de part et d'autre de la barrière membranaire. As enzimas não são responsáveis pelo sintetizador e pelo briser das moléculas. Les protéines du cytosquelette règlent la forme et la motilité ces cellules.
La protéine effectrice adota en général deux conformations: une forme active, dans laquelle elle exécute une fonction spécifique; et une forme inactive, dans laquelle elle est au repos. Por exemplo, lorsqu'une protéine canal adopte une forme active, le canal s'ouvre et laisse des ions et des molécules spécifiques atravessar la barrière membranaire. En revenant à sa forme inactive, la protéine se replie, ce qui referme le canal et interrompt le courant d'ions et de molécules.
En rassemblant tous ces eléments, se possível de comprendre la façon não le «cerveau» de la cellule traite l'information et génère un comportement. Les innombrables signaux moléculaires et radiants qui peuplent le milieu environment d'une cellule constituent une véritable cacophonie d'information. Un peu à la manière de la «transformée de Fourier», chaque récepteur de surface (figura H) détecte l'apparente cacophonie extérieure, en filtre certas fréquences et les convertit en langage comportemental. La détection d'un signal syntonisé (figura I, flèche) provoque chez la protéine réceptrice un changement de conformation du cytoplasme (figura I, pointe de flèche). Ce mudança de conformação lui permet de se lier à une protéine effectrice particulière (figura J, dans ce cas, une PMI canal). La liaison avec la protéine réceptrice (figura K) provoca à son tour un changement de forme dans la protéine effectrice (figura L, dont le canal s'ouvre). Une fois activée, cette protéine peut ouvrir la voie des enzimas, provoquer la réorganisation structurelle et la motilité, ou activer le transport d'ions et de signaux electriques pulsés de manière distintivo au travers de la membrana.
Les protéines processeurs servent de «multiplexeurs», dans ce sens qu'elles peuvent augmenter la polyvalence du système de signalisation. Elles servent d'interface entre les protéines réceptrices et effectrices (P na figura M). Le couplage «programmé» des protéines processeurs peut lier certas entradas a certas sorties.Les protéines processeurs permettent un grand répertoire de comportements à from d'un nombre limité de PMI.
Les PMI effectrices convertissent en comportements les signaux externes captés par les PMI réceptrices. Les fonctions de sortie de surees protéines effectrices peuvent susciter l'éventail complet d'un comportement donné. Ou dans la plupart des cas, la fonction de sortie des PMI effectrices ne sert que de signal secondaire, qui pénètre dans la cellule pour activer le comportement d'autres voies cytoplasmiques. Les protéines effectrices activées agissent également comme des facteurs de transcription, des signaux qui influencent l'expression des gènes.
Le comportement d'une cellule é régi par the combinaison des actions résultant du couplage de ses PMI réceptrices et effectrices. Les protéines réceptrices fournissent la «consciência do meio ambiente» et les protéines effectrices convertissent cette connaissance en «sensação física». Plus strictement défini, le complexe récepteur-effecteur constitue l'unité fondamentale de la percepción. Les protéines formant les unités de percepção sont à la base de la conscience biologique. On peut donc en déduire que les perceptions «régissent» le comportement des cellules, mais dans les faits, la cellule est «gouvernée» par ses croyances, puisque ses perceptions ne sont pas nécessairement exactes.
La membrana cellulaire est donc un processeur d'information biologique. Elle sonde son milieu Environment et convertit cette connaissance en «informação» qui influencia l'activité des voies protegidas et l'expression des gènes.
Sa structure et son fonctionnement peuvent être décrits de la manière suivante:
(A) L'organisation des molécules phospholipides dans la membrana en fait un cristal liquide; (B) o transporte de informação através do hidrófobo do barrière par les PMI effectrices en fait un semi-conducteur; (C) a membrana é dotada de PMI lui servant de barrières (récepteurs) et de canaux. En tant que cristal liquide semi-conducteur doté de barrières et de canaux, a membrana é um transistor processeur d'information, ou l'équivalent biologique de la puce électronique.
Chaque complexe récepteur-effecteur représente un bit biologique, ou une unité de percepcion. Este é o futuro apresentado para a estreia em 1986 (Lipton 1986, Planetary Association for Clean Energy Newsletter, 5: 4) e depois disso, o conceito a été vérifié et s'est avéré techniquement possible. Cornell et d'autres chercheurs (Nature1997, 387: 580-584) ont réussi à lier une membrana à une feuille d'or utilisée comme substrat. En contrôlant les electrolytes between la membr et la feuille, is sont parvenus to control numériquement l'ouverture et la fermeture du canal active par le récepteur. La cellule et la puce ont donc des structure analogues.
La cellule peut être assimilée à une «puce» de carbone qui analise le milieu Environment. Son «clavier» est composé de récepteurs. L'information sur le milieu est saisie par l'intermédiaire des protéines, les «toques». Les données sont converties en comportements biologiques par les protéines effectrices. Les «bits» des PMI servent d'interrupteurs et règlent les fonctions cellulaires et l'expression des gènes. Le noyau de la cellule représente le «disque dur» avec un logiciel d'encodage de l'ADN. De récents progrès en biologie moléculaire ont également fait ressortir l'aspect lecture / écriture de ce disque dur.
Ele é essencial para noter que l'épaisseur de la membrana (7,5 nanomètres) é déterminée par sa double couche phospholipide. Si les PMI d'une membrana font de 6 a 8 nanomètres de diamètre, la membrana ne peut en contenir qu'une seule couche d'épaisseur. Comme les PMI ne peuvent s'empiler les unes sur les autres, la seule façon d'augmenter le nombre de ces unités de percepción est d'augmenter la superficie de la membrana. À la lumière de ce qui précède, on pourrait en fait modéliser l'évolution ou l'expansion de la percepción (à savoir, l'ajout de PMI) en utilisant la geométrie fractale. On peut d'ailleurs observador la nature fractale de la biologie dans les répétitions structurelles et fonctionnelles inhérentes à l'organisation d'une cellule, d'un organisme multicellulaire (l'humain) e d'une communauté d'organismes multicellulaires (la société humaine).
Cette nouvelle compréhension des mécanismes de contrôle cellulaire nous libère des contraintes du déterminisme génétique. Plutôt que d'être génétiquement programmé, le comportement biologique est en fait dynamiquement lié à l'environnement.
Au niveau du nanomètre, le mode de fonctionnement des protéines de percepción, avec leur mécanisme de traitement d'information, met clairement en évidence la nature holistique des organismes biologiques. Le comportement d'une cellule reflète sa percepción de tous les estimuli environmentaux, tant physiques qu'énergétiques.En conséquence, la magie de la membrana cellulaire pourrait réellement nous amener au «cœur de la médecine énergétique».
Notas e referências
1. HF Nijhout, BioEssays, 12 (9) (John Wiley and Sons, New York, NY, 1990), p.441-446.
2. BH Lipton, et al., Differentiation, 46 (Springer-Verlag, Heidelberg, FRG, 1991), p.117-133.
3. N. Williams, Science, 277 (AAAS, Washington, DC 1997), p. 476-477.
4. TY Tsong, Trends in Biochemical Sciences, 14 (Elsevier, West Sussex, UK 1989), p. 89-92.
5. BH Lipton, Planetary Association for Clean Energy Newsletter, 5 (Association Planétaire pour l'Énergie Propre, Hull, Quebec, 1986), p. 4
6. BA Cornell, et al., Nature, 387 (Nature Publishing Group, London, UK, 1997), p. 580-584.
Pour plus d'information, voir le documentaire de Jean-Yves Bilien sur le Dr Lipton - «L'impact de notre environment et de notre état d'e sprit sur notre santé»
http://www.filmsdocumentaires.com/films?search=Lipton