La survie du plus généreux,
nous cellules nous font la leçon…
Par Miriam Gablier
700 personnes se sont déplacées pour venir écouter le Dr Bruce Lipton, à Paris sa Mheán Fómhair 2011 chez Phytoquant. Ce chercheur américain en biologie cellulaire, souligne entre autres, combien la coopération agus été essentielle dans l’évolution du vivant.
Afin d'élaborer des formes complexes de vies, nos cellules ont dû développer une conscience aigüe des fonctionnements communautaires. Elles ont placé leur information au niveau de la membrane cellulaire – an Dr Lipton nomme « le véritable cerveau de la cellule » – afin d’être réactives as leur environnement et ont appris à collaborer. Sur fond d’épigénétique et de biologie systémique, Lipton suggère même que, telles les milliards de cellules qui se sont regroupées pour former le premier être multicellulaire, les humains doivent apprendre à coopérer pour survivre nohumuvelain de iar un survivre, les humans 'on pourrait appeler « Humanité».
L’Epigénétique, une nouvelle vision du dialogue entre les gènes et l’environnement
L’environnement est maintenant considéré comme un facteur incontournable dans la vie de nos cellules. Le « tout est dans les gènes » est sraith remis sa cheist. Lipton nous explique par exemple que dans les crómasóim, l'ADN est recouvert de protéines régulatrices qui le rendent dodhéanta à lire. Et ce n'est pas l'ADN qui décide, d'un coup d'un seul, de pousser les protéines qui le recouvrent pour se montrer. Les protéines régulatrices ne s'enlèvent qu'avec un comhartha comhshaoil. En conséquence, l’activité du gène est contrôlée par la présence ou l’absence de ces protéines, qui à leur tour sont contrôlées par des signaux de l’environnement.
L’épigénétique change profondément la compréhension de la vie cellulaire. « Déjà, nous explique Bruce Lipton, agus is féidir de créer móide 2000 leagan de protéines as parter d'une même matrice génétique. Mais surtout, de très nombreuses études montrent que les facteurs environnementaux, notamment l’alimentation, le stress et les émotions, peuvent non seulement altérer la duplication du matériel génétique, mais modifier les gènes eux même. (1) » Utilisation et l'état du matériel génétique seraient donc fortement influencé par l'environnement.
Agus cette tionchar pourrait être transmise d'une génération à une autre… ou encore, être annulée. Une étude menée à l’université de Duke et publiée dans Bitheolaíocht Mhóilíneach agus Cheallach (2), démontre qu’une alimentation richie peut annuler des mutations génétiques chez la souris. La mère peut être diabétique et la fille sa bonne santé. D’autres études ont établi que l’environnement intervenait dans une variété de maladies, dont le cancer, les maladies cardiovasculaires et le diabète. « En fait, renchérit leis an Dr Lipton, tá 5% d’othair ag fáil ailse nó maladies cardiovasculaires peuvent réellement imputer leur maladie à l’hérédité. (1) »
La membrane cellulaire, le véritable cerveau de la cellule
Le Dr Lipton, dans ses recherches, a tout particulièrement travaillé sur l’intelligence de la membrane. Il a tout d'abord démontré qu'une cellule peut survivre sans ses gènes pendant plus de deux mois. I retirant le noyau de cellules, il a vu qu’elles maintiennent un fonctionnement coordonné de leurs systèmes physiologiques (riospráid, díleá, eisfhearadh, motilité, etc…). Elles peuvent encore communiquer, elles sont ables de se protéger et de crotre de façon appropriée, en réponse aux stimuli du milieu ambiant. La raison pour laquelle elles finissent par mourir, est que sans l'ADN, elles ne peuvent ni se reproduire ni remplacer les protéines affaiblies. Le noyau n'est donc pas le cerveau de la cellule, mais sa gonade. « Confondre gonade et cerveau est une erreur excusable vu que la science and toujours été un domaine patriarcal, conclu ironiquement Bruce Lipton (3)». D'après lui, la membrane est réellement celle qui capte les informations du milieu, décide lesquelles peuvent rentrer ou pas dans l'espace intra cellulaire et régule les fonctions internes de la cellule. « Instar du système nerveux, an membrane cellulaire anailís a dhéanamh ar milliers de stimuli du micromilieu, poursuit Bruce Lipton. C’est la capacité d’interaction « intelligente » avec l’environnement qui fait de la membrane le véritable cerveau de la cellule. Lorsque vous détruisez la membrane, la cellule meurt. Sans les protéines réceptrices ou effectrices enchâssées dans la membrane, elle devient comateuse, comme une mort cérébrale. (1)» A savoir aussi : la cellule individuelle, étant également able d’apprendre de son milieu, crée une mémoire cellulaire qu’elle transmet à ses descendants, comme par exemple des anticorps presents dans la membrane.
Mise agus commun de l’intelligence cellulaire – as l’encontre de la vision Darwinienne de la « lutte pour la survie »
L’histoire d’une cellule semble surtout être celle de la maximization de sa capacité d’intelligence. Quand les cellules ont ateint leur taille maximale et pour devenir plus intelligentes, elles se regroupent pour former des communautés multicellulaires. Elles beginnt alors à se partager les tâches et à se spécialiser. Les avantages de la vie communautaire ont mené à des colonies de na milliúin, na milliards, na milliúin milliards de cellules socialement interactives… pour en comer à former des mammifères et des hommes. Nous sommes faits de cette coopération, sans elle, il n'y a pas de vie. « Tar éis 150 bliain, nó explique Bruce Lipton, Charles Darwin concluait que les organismes vivants sont perpétuellement engagés dans une « lutte pour la survie », prionsabal « force motrice » an éabhlóid. Mais le premier scientifique à avoir établi les fondements scientifiques de l’évolution est le biologiste français Jean Baptiste de Lamarck. Non seulement Lamarck presenta sa théorie 50 ans avant Darwin, mais il élabora une théorie des mécanismes d'évolution beaucoup moins aride. Selon lui, l’évolution est née d’une interaction « instructive » et coopérative entre les organismes et leur environnement. Selon lui, les organismes acquièrent et transmettent les oiriúnuithe nécessaires à leur survie dans un environnement en changement. L'hypothèse de Lamarck est conforme à la vision moderne des bitheolaithe cellulaires. (1)» Un article à ce propos a d'ailleurs été publié dans Eolaíocht « An raibh Lamarck beagán ceart ? » (4)
La biologie system, jusqu'au partage des gènes entre espèces
Les scientifiques ont longtemps remarqué des relations symbiotiques dans la nature. Dans «Dall spota Darwin » (5), le physicien Britannique Brian Ryan répertorie de telles caidreamh. Il parle notamment d’un type de crevette qui entasse sa nourriture pendant que son partenaire, un gobie, la protège des prédateurs. Ou encore une espèce de bernard-l’ermite qui transporte une anémone rose sur sa coquille qui peut lancer ses tentacules avec une microscopique batterie de dards empoisonnés pour protéger son hôte. Un article paru dans Science (6), « Faighimid tríd le beagán cabhrach ónár gcairde (beag) », montre que les biologistes prennent de plus en plus conscience du fait que les animaux ont coévolué, en explorant variouss combinaisons de coopérations nécessaires à la santé et au développement.
L’étude de ces relations is mó a bheidh i gceist leis an gceist leis an “bitheolaíocht córas”. Un exemple classique des bienfaits des micro-organismes pour les humains est celui des bactéries de notre système digestif, qui sont essentielles à notre survie. Il faut savoir qu'il ya 10 à 100 fois plus de bactéries dans nos intestins que de cellules dans notre corps. D'où la blague qui dit que les bactéries on inventé l'homme pour aller sur la lune ! Les bactéries qui se trouvent dans notre intestin, quand le milieu y est favors pour elles, tuent les autres organismes qui ne sont pas en harmonie avec cette symbiose entre elles et nous. Cette coopération nous permet de bénéficier d’une protection très efficace et offre à nos hôtes un lieu de vie adapté. De bhreis air sin, tá an duais le fáil ag an une grande partie de notre digestion en charge par cette micro flore. Ces bactéries ne sont pas nos ennemis, bien au contraire, sans elles nous ne pourrions pas survivre.
Il existe encore un pas vers plus de coopération : il semblerait que des organismes d'espèces différentes partagent leurs gènes. Cette donnée bouleverse alors notre définition de qu'est ce qu'une espèce. Explications du Dr Lipton : « Les scientifiques réalisent que les gènes se transmettent non seulement entre les membres individuels d'une espèce, mais aussi entre les membres d'espèces différentes. Le partage de l’information génétique par transfert de gènes accélère l’évolution puisque les organismes peuvent acquérir l’expérience « apprise » à partir d’autres organismes. Etant donné ce partage des gènes, on ne peut plus concevoir les organismes comme des entités isolées. Il n'y a donc pas de mur entre les espèces. (1) » Daniel Drell, atá freagrach as an gclár du génome microbien au département américain de l'énergie, concédait à la revue Eolaíocht (7) qu'il n'est plus possible de définir avec certitude ce qu'est une espèce. Ce phénomène de dispersion du patrimoine génétique a des conséquences assez importantes. Tá sé fós ann déjà une étude révélant agus lorsque les humains ingèrent des aliments génétiquement modifiés, les gènes artificiels modifient le caractère des bactéries de l’intestin, qui travaillent en symbiose avec no cellules…
Les mammifères sont des êtres fondamentalement coopératifs
L’éthologie, l’étude du comportement des différentes espèces animales, démontre largement que la propension à vivre en communauté se retrouve à toutes les échelles de l’évolution. « L’altruisme et la capacité à vivre en communauté sont aussi très importants dans le monde mammifère, nous explique Bruce Lipton. Ar sait que les mammifères s’entraident constamment, de manière spontanée et désintéressée. Un chimpanzé va en aider un autre même s'il sait qu'il n'y aura pas de récompense. Des études menées sur le comportement d’enfants de moins de 3 ans, même avec des bébés, mettent en évidence leur préférence pour la coopération. Un dispositif utilisé agus été de mettre de très jeunes enfant devant un spectacle de marionnette dans lequel un personnage essaye de monter une pente. Teacht ar 2ème personnage qui essaye de le pousser vers le bas et enfin un 3ème qui l'aide à remonter. A la fin de l’histoire les différentes marionnettes sont données aux enfants pour qu’ils jouent avec et en très, très grande majorité, les bébés ne jouent qu’avec les marionnettes qui ont coopéré pour ne toucher la pente et cel. qui a les empêchés de monter. Et ce n'est qu'un dispositif parmi tant d'autres. (8)» Dans « L'âge de l'empathie », le primatologue Frans de Waal montre que l'empathie mobilize des régions du cerveau viilles d'au moins cent millions d'années. An conclut en disant « Hormis un très petit pourcentage d'humains (les psychopathes), le empathie vient naturellement à notre espèce. (9) »
Une nouvelle étape, une communauté humaine appelée l'Humanité ?
Lipton soutien le fait que, par la coopération, nous pourrions passer à un nouveau stade évolutif afin de iar un nouvel être il-humain : « Si on reconnaît que l’humanité est notre destination, pas l’humain tout seul, l’humanité qui serait un super organisme de 6 à 7 milliard d'individus, comme des cellules dans un corps, on prend coinsiasa qu'on ne travaille pas que pour nous. Ar travaille pour la communauté, et la communauté nous le rend. Roghnaigh Quand on revient à cette essentielle et fondamentale qu'est la nécessité de coopérer, ar peut descendre nos barrières, ar peut abattre les murs. C’est pour ça qu’il ya un changement radical dans le monde en ce moment, parce qu’à 7 milliards d’individus, ça ne peut pas marcher si chacun n’est centré que sur lui. Soit on coopère, soit on se dit au revoir et c'est fini. Et nous sommes à ce carrefour, dans l'évolution. L’amour est la nature même de la vie. C'est insoutenable de ne pas être relié à l'autre. Non seulement tous les organismes vivent en communauté, mais ils vivent en symbiose avec des communautés d'autres règnes. (8) » Le scientifique britannique Timothy Lenton a publié à ce propos, un article dans Nature (10), où il démontre que l’évolution dépend de l’interaction entre espèces. Ce scientifique adhère à l’hypothèse Gaïa, de James Lovelock, selon laquelle la Terre et la totalité des espèces qui l’habitent constituent un vaste organisme vivant en interaction. « Samhlaigh go bhfuil an daonra milliards d’individus vivant sous un même toit, dans un état de bonheur perpétuel, nous dit leis an Dr Lipton. Une telle communauté existe : il s'agit du corps humain en bonne santé. De toute évidence les communautés cellulaires fonctionnent mieux que les communautés humaines. Si l'humain modelait son style de vie sur celui des communautés cellulaires saines, nos sociétés et notre planète seraient plus paisibles et plus dynamiques. La survie du plus généreux est la seule éthique apte à nous assurer une vie personnelle saine sur une planète saine. Servez vous de l’intelligence cellulaire pour hisser l’humanité au prochain échelon de l’évolution, où les plus généreux ne font pas que survivre, mais s’épanouissent. (1) »
(1) Extraits de « La biologie des croyances », Bruce Lipton, ed Ariane
(2) Waterland et Jirle, 2003 « Eilimintí inaistrithe : sprioc d'éifeachtaí cothaitheacha luatha ar rialáil géine eipigineach », Bitheolaíocht Mhóilíneach agus Chealla.
(3) Extrait de la conférence du Dr Lipton, Meán Fómhair 2011, Páras, organisée par Phytoquant
(4) Balter M. « An raibh Lamarck beagán ceart? » , Eolaíocht 2000
(5) Ryan F. « Láthair na nDall Darwin : éabhlóid thar roghnú nádúrtha », Houghton Mifflin 2002
(6) Ruby, B. Henderson et al «Téann muid tríd le beagán cabhrach ónár gcairde (beag) », Eolaíocht 2004
(7) Pennisi « Nochtann seichimh géinte a fuarthas ar iasacht », Eolaíocht 2001
(8) Extrait as an interview du Dr Lipton le Miriam Gablier et Maxence Layet for le DVD de Jean Yves Bilien – « An tionchar a bhíonn ag an timpeallacht agus an ní a bhí ann faoi láthair »
(9) De Waal F. «L'âge de l'empathie», ed Broché
(10) Lenton TM «Roghnú nádúrtha Gaïa», Nature 1998
Bruce Lipton a scríobh altanna scientifiques agus deux livres paisinéirí : « La Biologie des croyances » ed Ariane agus « Evolution spontanée » , ed Ariane
Doirt móide an fhaisnéis, voir le documentaire de Jean-Yves Bilien sur leis an Dr Lipton – « An tionchar a bhí ag an timpeallacht agus an t-ainm a bhí air »
http://www.filmsdocumentaires.com/films?search=Lipton